Chaque mois, Noah Bedos décrypte un sujet d’actualité du Vaucluse qui impacte notre quotidien. Des explications, des données fiables et des conseils pratiques pour mieux comprendre… et mieux agir. Aujourd’hui, nous allons revenir sur cet été étouffant en Vaucluse, marqué par deux épisodes de canicule et des pics de pollution à l’ozone, avec des conséquences directes sur notre santé.
– Retrouvez notre épisode de l’Édito du Vaucluse de septembre – Canicule et ozone : un été étouffant en Vaucluse –
Cet été a été particulièrement chaud, avec un premier épisode de canicule au mois de juin, puis un second au mois d’août, totalisant environ 10 jours de vigilance orange pour notre département. Les températures ont atteint les 40 °C dans plusieurs communes vauclusiennes, comme le confirme Maxence Raimont-Plat de la Météo Sorguaise et Avignonnaise : « La canicule d’août 2025 a confirmé la vulnérabilité du Vaucluse face aux vagues de chaleur : des températures extrêmes atteignant 40 °C, voire plus (jusqu’à 41,7 °C à Lapalud), une sécheresse accentuée menaçant l’agriculture, un risque incendie élevé dans les massifs forestiers, et une pression sanitaire notable sur les populations fragiles » ajoute le prévisionniste amateur.
En plus de cette chaleur étouffante, les nombreux pics de pollution, notamment à l’ozone, ont touché le Vaucluse cet été. La chaleur y est pour beaucoup, puisque l’ozone est un polluant atmosphérique qui se forme sous l’action du rayonnement solaire à partir de réactions chimiques entre les oxydes d’azote et les composés organiques volatils, principalement issus des activités humaines. Il exerce des effets néfastes sur la santé humaine ainsi que sur la végétation. Des restrictions ont été mises en place par la Préfecture de Vaucluse, avec notamment la circulation différenciée.